mardi 10 novembre 2015

Celui où elle découvre l'EFT et Ho'Oponopono

Depuis mi-janvier, j'avais une douleur à la hanche gauche. Mais une douleur sourde, lancinante qui même après un RV chez l'ostéo n'a pas cessé.
Cette douleur me diminuait, m'empêchait de courir, de marcher parfois, m'empêchait de faire certains mouvements, cette douleur m'emmerdait m'insupportait très fortement.

Et puis, j'ai constaté qu'elle s'amplifiait, elle avait commencé comme un point et début juin, elle avait tellement grossit cette douleur que je la ressentais aussi grosse qu'une main qui emprisonnait ma hanche.

Lors du Festival Alternatiba, le 6 juin, j'ai rencontré 2 femmes (nous tenions un stand ensemble, pour nos activités respectives)
L'une travaille avec l'EFT et le très célèbre Ho'Oponopono (sur lequel je n'arrivais pas à accrocher malgré mes lectures) et l'autre est dans le ressenti quantique, un truc comme ça (PapaKoala dirait un truc chelou voire de charlatan, esprit de contradiction par excellence).

Je me souffrais tellement de cette douleur qu'elles m'ont proposée une séance, en plein festival, pour voir ce qui se cache derrière.

D'abord, le point karaté de l'EFT parce qu'elles savent qu'il y aura des émotions.



Ensuite, les questions.
-Depuis quand j'ai mal ? janvier donc en gros 6 mois.
-Que s'est-il passé en janvier ? pff c'était il y a 6 mois, les filles...rien de spécial il me semble. Rien avec mon chéri, ni avec les enfants, ni avec mes parents, ni avec ma sœur...ah si ! un gros clash avec ma sœur. Mais bon pas important par rapport à ma douleur.
-Ton travail ? je n'en ai pas je suis en congé parental.
-Pourquoi tu es sur le festival ? pour parler de mon boulot de doula, de monitrice de portage et en gros de mon association.
-Elle représente quoi cette association ? c'est mon boulot, même si c'est du bénévolat, c'est ma passion, mon chemin de vie, c'est mon bébé.
-Il y a eu un souci avec cette asso ? oui ma sœur (la webmaster de l'asso) qui est aussi bénévole a demandée, en janvier, 2.000€ à l'asso pour son travail, alors qu'il n'avait jamais été question de salaire, ni de contrat de travail. L'asso n'a pas le budget, elle voulait porter plainte, aller jusqu'aux prud'hommes. Elle m'a envoyée une facture et un contrat de travail antidatés (de 2009), m'a dit que le bénévolat en 2015 ça n'existe plus, blabla blabla...
-Il y a de la jalousie entre vous ? j'ai toujours ressenti, vu SA jalousie envers moi, mais moi je n'en ai pas car ma vie me convient bien plus que la sienne (on est tellement opposées sur beaucoup de points !! l'écologie, l'éducation des enfants etc).
-En fait, quand il y a de la jalousie chez l'une c'est qu'il y en a chez l'autre aussi. En quoi tu envies ta sœur ? la bonne blague, moi envier ma sœur !!! je ne trouve pas, j'ai beau réfléchir ça ne vient pas. Et puis ça y est j'ai LE sujet de MA jalousie : notre toute-petite enfance. 
1,5 mois après ma naissance, ma mère a du arrêter de m'allaiter car mon père l'a faite hospitaliser en médecine générale. Elle sombrait dans une Dépression du Post-Partum mêlée à une difficulté maternelle. Personne n'est capable de me dire combien de temps ma mère a été hospitalisée, personne ne peut me dire ce qu'il s'est réellement passé. Je suis née fin août, ma mère est revenue avant Noël à la maison, d'après ce que j'ai compris, mon père m'emmenait le matin chez sa mère (donc ma grand-mère paternelle), me récupérait le soir. Après les fêtes, c'était pareil sauf que ma mère venait avec moi. Combien de temps cela a duré ? Je n'en sais rien du tout.
Après la naissance de ma sœur, ma mère a attendu la DPP mais ... elle n'est jamais venue. Ma sœur n'a donc jamais été séparée de ma mère. C'est ma jalousie envers elle.
-Imagines la petite fille que tu étais bébé, imagines ta mère à cette même période. Imagines que ta mère te prend dans ses bras pour te donner tout ce qu'elle n'a pu te donner, tout ce qu'il t'a manqué. Je me suis mise à pleurer. Pleurer parce que je ne pouvais pas imaginer ma mère me faire ça, me faire des câlins à moi bébé. Impossible, je n'arrivais pas à voir ces images dans ma tête.
-Ce n'est pas grave. Imagines la maman que TU es, maintenant, prendre dans tes bras toi BEBE. OK...je pleure chaudement, longuement. Je me vois MOI me prendre dans les bras bébé, j'ai 36 bras, je me câline, je me bisouille, je me berce, je m'enlace, je sens une chaleur, un bien-être m'envahir, je me sens bien...[c'est l'effet de l'Ho'Oponopono (je t'aime, je suis désolée, pardon, merci)]



-En psychogénéalogie ça donne quoi ?
-Dans tes aïeux (à quel niveau on ne sait pas), une famille de fermier avec une fratrie de 3 frères. Le premier devait reprendre la ferme à la mort des parents, mais il n'était absolument pas intéressé. Le second, qui voulait absolument cette ferme, a provoqué un accident à son grand-frère. Il est devenu paralysé à partir DU BASSIN !! Il ne pouvait plus marcher, il se déplaçait en fauteuil roulant, le travail à la ferme n'étant plus possible pour lui, c'est donc le 2è garçon qui devait y travailler.
Pour toi, on retrouve un schéma similaire, c'est la 2è qui veut ôter le travail à la grande.

Je suis "tombée" de très haut. Je me pensais loin des conneries histoires de ma soeur, où alors c'est ce que je voulais me faire croire. Finalement, non seulement elle m'a fait du mal moralement mais aussi physiquement alors que je me sentais protégée.

Le lundi, donc le lendemain de cette séance, j'avais toujours mal (plus gros que ma main toujours), mais c'était moins lourd moralement à supporter puisque je savais d'où ça venait.
Le mardi, la douleur avait baissé de taille, elle correspondait à main sans la dernière phalange.
Le mercredi, je ressentais une douleur grande comme ma paume de main.
Les jours suivants, elle a beaucoup diminué et le samedi, mes parents sont venus nous voir, je n'avais plus qu'un point.

Novembre est là, je n'ai absolument plus mal. Je n'arrive pas à discuter de ce sujet avec ma sœur, la distance n'aide probablement pas. Pourtant, nous nous sommes revues plusieurs fois.